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Paroles du tipi

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30 janvier 2015

Sous X

Un peu de couleurs dans ce gris hivernal

Ca remonte le moral

 

Sous X

 

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23 janvier 2015

Un monde d’airain

Fer 1

 

J’ai tendu une main devant,

Vieux réflexe d’antan.

Croyant, l’espace d’un instant

Que la vie était redevenue comme avant.

Une réalité telle, que furtivement

Je percevais comme un hennissement,

Et qu’une odeur de paille et de crottin

Semblait flotter dans ce monde d’airain.

 

Fer 2

Fer 3

 

 

Le loup s’y serait cassé les dents,

Attiré par de chimériques bêlements,

Il aurait lancé l’attaque sur un troupeau

Fait de rouille, mais sans os  ni peau.

L’inquiétude est palpable chez l’agnelle

Instinct grégaire ne rime pas avec vie belle,

Mais l’agneau est assuré d’un lendemain

Qu’il pleuve qu’il vente dans ce monde d’airain.

 

 

 

 

Fer 4

 

 

( Les “ chevaux “ sont de Emmanuel KIEFFER – sculpteur

Les “ moutons “ sont mis en scène sur l’aire autoroutière de Séverac–le–château )

8 janvier 2015

Colère

Quand le monde ne sait plus se vouer à quel saint,

On peut s’attendre à ce que le moindre dessin

Dévoilant impudiquement le bout d’un sein,

Un exemplaire châtiment, mérite à dessein.

 

Dans le monde que j’habite,

Quand l’information se compte en gigabits,

Je dois pouvoir dessiner une bite,

Sans qu’injures ou menaces on me débite.

 

Je dis aux bien-pensants, aux faux-culs,

Aux hypocrites, qui n’ont jamais vécu,

Que les plaisirs et les désirs ont fait cocus

Qu’ils feraient mieux de respirer l’air de Montcuq.

 

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31 décembre 2014

Voeux 2015

11 novembre 2014

POESIE DE GUERRE

 

Haikus 14-18

 

 

( extraits de : “ En pleine figure ”, haïkus de la guerre de 14-18, écrits dans les tranchées. Anthologie établie par Dominique Chipot )

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6 octobre 2014

Le silence provoque l’obscurité

 

La place des Trois Cultures ou place de Tlatelolco tire son nom des ensembles architecturaux l’entourant ; culture aztèque, culture espagnole et culture du Mexique moderne.

A cet endroit, en 1967, on signa un traité déclarant l’Amérique Latine comme une zone exempte d’armes nucléaires.

Ce lieu a pourtant connu à quatre siècles d’écart, deux tueries.

 

Aout 1521 - 1er massacre de Tlatelolco

Encerclés, ils livrèrent leur dernière bataille.

Pas de pitié pour le peuple aztèque qui vaille.

Quarante mille: guerriers, femmes enfants et vieillards,

Cortés le conquistador était, dit-on, habile au poignard.

 

Octobre 1968 – 2ème massacre de Tlatelolco

Année de troubles mondiaux et de contestations estudiantines.

Si le chiffre retenu est de trois cents victimes,

Quand les tireurs et les mitrailleuses se sont tues,

Encore combien d’arrestations, de tortures et de disparus.

Dés le lendemain, pour avoir restauré l’ordre et la sécurité,

Les puissants, en gage de confiance, accordaient un prêt.

Les Jeux Olympiques, se tiendraient comme prévu,

Et le poing levé des athlètes noirs américains, bien venu

Effaça pour trente ans un massacre d’état, toujours nié,

Restant aujourd’hui encore un symbole de l’impunité.

 

FRISE PRECOLOMBIENNE 2

10 septembre 2014

L’autre face du “Miroir “ _ 3 / 3

Il faudra cinq ans de guerre civile russe pour assoir la révolution d’octobre.

La révolution russe ouvrait une période de guerre de classe intense. Les peuples d’Europe aspiraient à la fin des dictatures et de l’oppression après les millions de morts, les destructions et les sacrifices.

La vague révolutionnaire pouvait renverser ceux qui portaient la responsabilité de la guerre : les impérialistes. 

« La Révolution russe de 1917 ce fut d'abord et avant tout cela: une grandiose action des masses exploitées pour tenter de détruire l’ordre qui les réduit à l'état de bêtes de somme de la machine économique et de chair à canon pour les guerres entre puissances capitalistes. Une action où des millions de prolétaires, entraînant derrière eux toutes les autres couches exploitées de la société, sont parvenus à briser leur atomisation, à s’unifier consciemment, à se donner les moyens d'agir collectivement comme une seule force. Une action pour devenir maîtres de leurs propres destinées, pour commencer la construction d'une autre société, une société sans exploitation, sans guerres, sans classes, sans nations, sans misère: une société communiste. » Revue internationale n°51 : « Il y a 70 ans, la révolution russe »

Les acteurs et témoins de l’époque n’ont pas mesuré l’ampleur du mouvement et son retentissement historique.

Le “Miroir “ préférait ironiser en présentant des documents et des commentaires soutenant une vision “ bourgeoise “  d’un mouvement auquel on ne prêtait qu’un avenir limité et incertain.

 

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document 12

CETTE DAME N’EST AUTRE QUE LA NOUVELLE AMBASSADRICE DE RUSSIE A LONDRES

“On sait que Mr Trotsky a nommé “ ambassadeur du Peuple russe à Londres “, un indesirable répondant au nom de Litvinoff. Voici, dans son jardin, à Hampstead, Madame l’Ambassadrice !…

 

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document 13

A PETROGRAD PENDANT L’AVANCE ALLEMANDE

“ Infirmière de l’ancien régime s’enrôlant dans l’armée rouge “

La ville de Pétrograd tout entière ou presque, est gagnée à la cause des bolcheviks. La terreur que ceux-ci font peser sur la population est d’ailleurs telle que nul n’ose montrer quelque tiédeur envers le nouveau régime. Ceux qui l’ont osé, sont morts assassinés ou en geôles. L’armée rouge dispose des destinées de tous les citoyens ainsi que de leurs biens. Il n’est donc pas étonnant que de pauvres infirmières, pareilles à celle que nous donnons ici, offrent leurs services à Lenine et à ses acolytes.

 

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document 14

SERAIT-CE UN CRIME DE RESSEMBLER A KERENSKI ?

“ Ce jeune homme a purgé trois mois de prison parce qu’il ressemblait à Kerenski “

Kerenski, celui qui fut appelé le Danton russe, serait-il toujours redoutable aux yeux de Lenine ? On le croirait volontiers lorsqu’on apprend qu’un jeune Russe qui n’avait pas d’autre crime sur la conscience que d’être le portait vivant de l’ancien président du conseil, a subi trois mois de détention dans la forteresse Pierre et Paul précisément à cause de cette ressemblance. Vraiment il ne fait pas bon vivre sous la férule des dictateurs maximalistes. Voici le sosie de Kerenski à sa sortie de prison.

 

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document 15

LES PROGRES DE LA CAUSE FEMINISTE EN RUSSIE

“ Les téléphonistes reprennent leurs place. _ Le vote de la première femme “

La révolution russe a fait faire un grand pas à la cause du féminisme. Voici un document représentant la première femme votant à l’occasion de l’élection de l4Assemblée constituante; il fera époque dans l’histoire russe. Au-dessus un poste téléphonique à Petrograd où, peu à peu, les employées sont rappelées. Après la prise du téléphone par les Bolcheviks, les femmes s’étaient mises en grève et des soldats les remplaçaient. On a du les remplacer tant le service était mal assuré.

 

Je terminerai par cette citation de Balzac ( Les illusions perdues ) :

“Tout journal est une boutique où l’on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus.”

9 septembre 2014

L’autre face du “ Miroir “ _ 2 / 3

En Europe cette révolution suscite stupeur et consternation. La France et la Grande-Bretagne supportent mal la défection de l’allié russe.

Pendant ce temps, le congrès des soviets approuve la création d’un nouveau gouvernement de 15 “commissaires du peuple”, tous bolcheviks, dirigé par Lenine.

Rapidement, outre l’abolition de la peine de mort, plusieurs décrets vont jeter les bases de la révolution :

     décret sur la paix avec l’armistice russo-allemand de Brest-Litovsk

     décret sur la terre, la grande propriété foncière est abolie, sans indemnités

     nationalisation des banques

     séparation de l’église orthodoxe et de l’état

     …

 

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document 06

LES DESORGANISATEURS DE L’ARMEE EN RUSSIE

“ L’état-major des maximalistes groupé autour de Trotsky et des commissaires nationaux “

1° Kaméniev, l’un des membres du sinistre trio que completent Lenine et Trotsky ; 2° Lounatcharsky, le ministre de  l’instruction publique, qui se trouvait encore à Paris au moment ou la révolution éclata et qui ne manque jamais cependant d’affirmer sa haine de la France et de l’Angleterre ; 3° l’état-major des maximaliste groupé autour des commissaires nationaux :1, Trotsky ; 2, Piazanof ; 3, Skrypnik ; 4, Derbychef . Achetés par l’Allemagne, ces gens ont employé leurs efforts à désorganiser l’armée Russe.

 

 

 

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document 07

LA SIGNATURE DE L’ACCORD DE BREST-LITOVSK

“ Le prince Leopold de Baviére signe l’armistice au milieu des Russes et des délégués ennemis “

Voici, d’aprés un lllustré allemend, cinq photographies de la conférence de Brest-Litovsk qui aboutit à la signature d’un armistice. On voit, en bas, groupés autour de la table : 1° Kameneff, premier délégué russe ; 2° Joffé, président de la délégation russe ; 3° Mme Biecenko ; 4° Amiral Altvater ; 5° Lipsky ; 6° Karachan ; 7° Fokke, tous Russes ;  8° Zekki-Pacha, Turc ; 9°Von Merey, ambassadeur austro-hongrois ; 10° Prince L.de Baviére, président des délibérations ; 11° Major général Hoffmann ; 12° Colonel Gawtschef, Bulgare.

 

Dans l’attente des élections législatives, Lenine prend une série de mesures :

     il fait interdire la presse “ bourgeoise “,

     crée une police politique “ Tcheka “,

     interdit la grève,

     dissous le parti “ K D “.

Mais, n’ayant pas obtenu la majorité aux élections, Lenine proclame alors que le pouvoir des soviets est supérieur à celui de l’assemblé.

Il en ordonne la dissolution le lendemain de son entrée en fonction.

On est passé d’une révolution à un régime “ totalitaire “ qui par son obsession de la contre-révolution, va appliquer la terreur comme méthode de gouvernement.

Il est vrai que le nouveau pouvoir est assailli de tous les bords.

Les “ armées blanches “, soutenues occasionnellement par des forces de l’extérieur, qui sèment la “ terreur blanche “; des révoltes paysannes et ouvrières et l’insurrection des SR de gauche à Moscou.

La guerre civile opposant les bolcheviks à toutes les autres forces commence.

 

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INHUMATION D’OFFICIERS MAXIMALISTES A KIEV

“ C’est au cours d’un sanglant combat entre révolutionnaires qu’ils furent tués “

Avant la guerre nous éprouvions déjà quelques difficultés à saisir les nuances qui séparaient les russes adversaires de l’ancien régime. C’est bien pis depuis la révolution qui nous a prodigué toutes les déceptions et toutes les désillusions. Un fait semble certain, c’est que les partis russes qui voulaient la paix à tout prix, installent pour longtemps la Russie dans la guerre civile. Voici, en pleine rue de Kiev, la fosse de plusieurs officiers maximalistes tués au cours d’une collision avec des cosaques.

 

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document 09

LA GARDE ROUGE A SACCAGE MOSCOU A COUPS DE CANON

 

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A KIEF LES RUSSES SE SONT BATTUS ENTRE EUX

“ L’hôpital Alexandra bombardé._ Soldats de la Rada, prisonniers des gardes rouges “

Tandis que se poursuivaient les pourparlers de Brest-Litvosk, les gardes rouges vinrent mettre le siège devant Kief. La capitale de l’Ukraine était défendue par les régiments de la Rada. Après un court bombardement, trois des régiments firent cause commune avec les assaillants à qui ils livrèrent l’arsenal : le reste de la garnison refusa de se battre contre les soviets. Voici photographiés, l’hôpital Alexandra qui reçu quelques obus et une escorte de prisonniers faits par les gardes rouges.

 

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LE BOMBARDEMENT DE KIEF PAR LES BOLCHEVIKS

“ Une maison de Kief incendiée par un obus _  La même maison après l’incendie “

Bien que le bombardement de Kief n’ait duré que quelques jours, la ville a pourtant assez souffert. La plupart des monuments publics reçurent des obus, dont quelques-uns étaient des obus incendiaires. Des hôpitaux furent atteints et des malades furent blessée ou tués dans leur lit. Voici un grand hôtel de Kief qui, touché par un obus incendiaire, fut, pendant plusieurs heures, la proie des flammes. Lorsqu’on parvint à maitriser l’incendie, il ne restait que les quatre murs.

 

à suivre …

19 août 2014

L’autre face du “ Miroir “ _ 1 / 3

“ Le Miroir “ était un hebdomadaire photographique qui succéda en 1912 au “ Supplément illustré du Petit Parisien “.

Sa plus grande diffusion eut lieu durant toute la première guerre mondiale, atteignant le million d’exemplaires.

Le journal publia essentiellement des photos accompagnées de légendes où le plus souvent il fallait tourner l’ennemi en dérision.

Ne jamais oublier que toutes ces photos passaient par le triple filtre de la censure postale, militaire et celle imposée aux journaux.

On peut ainsi, imaginer que des documents aient été arrangés et comprendre que certains écrits s’avéraient tendancieux, ne reflétant pas la réalité.

Possédant tous les numéros de la période 1917 / 1918, je me suis amusé à voir comment ce journal avait traité la “ révolution Russe d’octobre 1917 “.

 

Les faits historiques :

 Membre de la triple entente avec la France et le Royaume-Uni, la Russie n’a essuyé que des défaites depuis le début du conflit.

Alors, au mois de Février 1917, la lassitude de la guerre, la pénurie alimentaire et un hiver rude, génèrent des grèves et des manifestations qui conduisent à l’abdication du tsar.

Un gouvernement provisoire s’installe alors à Petrograd ( St Petersbourg ).

Ils se succéderont jusqu’à ce que la masse des paysans et ouvriers se politise.

Le paysage politique est composé :

     du parti KD qui gouverne, représentant la bourgeoisie libérale

     des “ soviets ” ( conseils d’ouvriers, paysans, soldats )

     des “ bolcheviks ” ( aussi appelés “ maximalistes “ ) issus de l’éclatement du POSDR ( Parti ouvrier social-démocrate de Russie )

     des “ mencheviks “, autre composante du POSDR.

En Octobre 1917, le gouvernement provisoire est dirigé par Aleksandr Kerenski.  

 

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M. KERENSKI DANS LE CABINET DE TRAVAIL DE L’EX-TSAR AU PALAIS D’HIVER 

 

Les paysans se sont emparés des terres sans attendre une réforme agraire toujours repoussée.

L’action de la propagande pacifiste et l’échec de l’ultime offensive vident les tranchées.

Majoritaire dans les soviets, Lénine et Trotski considèrent que le moment est venu, pour les bolcheviks de lancer une insurrection.

Les gardes rouges ( détachement d’ouvriers armés ) prennent sans résistance véritable les points stratégiques de Petrograd.

Seuls quelques bataillons de junkers ( élèves officiers ) soutiennent le gouvernement. 

 

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 document 02

COMMENT LES BOLCHEVIKS GAGNERENT LE PEUPLE

“ Une cuisine populaire pour les indigents – Orateurs convertissant les badauds “

Un des moyens que Lenine et Trotsky employèrent pour gagner le cœur de la population de Petrograd fut la création de cuisines gratuites. Les chefs bolcheviks n’ignoraient pas qu’en s’adressant aux estomacs, ils obtiendraient l’appui de la population. Voici l’un de ces dépôts de nourriture. Au-dessous, une scène dans la rue après le renversement de Kerensky. Tous les coins de rue sont occupés par des orateurs qui prédisent aux badauds la fin prochaine des maux dont souffre la Russie. 

 

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document 03

LES MAXIMALISTES DECHAINES DANS PETROGRAD

“ La foule, entrainée par les conseils de Lenine, manifeste dans les rues de la capitale “

Ces photos ont été prises au plus fort des manifestations populaires provoquées par Lenine et Trotsky. Le premier instantané représente une partie de la fameuse “garde rouge “ qui joue un rôle si important. On lit sur la première bannière : “ Les terres et les volontés “; sur la deuxième : “ 7e bataillon du 1er régiment populaire de mitrailleuses, fidèle à la patrie pour une république démocratique. Les mitrailleurs “. En bas :” Vive la liberté _ Garde rouge “ et “ Usine Alenof. Petrograd “.

 

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document 04

LA GUERRE CIVILE DANS LES RUES DE PETROGRAD

“ Station de téléphone gardée contre les Bolchevikis. – Auto blindée barrant la rue “

Les troubles de Petrograd se sont rapidement étendus aux principales villes de Russie et la guerre civile désole ce pays qui avait rêvé de faire la paix avant ses alliés. Voici deux émouvants instantanés de la lutte entre les derniers fidèles de Kerensky et les Bolchevikis à Petrograd : 1° des soldats défenseurs du gouvernement provisoire gardent un bureau téléphonique. Les sentinelles agenouillées ne permettent pas d’approcher ; 2° Bolchevikis barrant une rue avec une auto-mitrailleuse.

 

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document 05

LENINE ET TROTSKY HARANGUANT LE PEUPLE

“ La première photo montrant les chefs du maximalisme en contact avec la foule “

Nous avons publié, les premiers, une photographie montrant un Lénine _ d’ailleurs à peine distinct _ précédant une manifestation pacifiste se déroulant sur la place du Palais-d’Hiver à Petrograd. Voici, à présent, groupés sur la même épreuve, Lénine et Trotsky, semant, parmi le peuple de Petrograd, les germes du maximalisme et du défaitisme. Il ne semblait point qu’ils eussent, jusqu’à présent, une tendresse exagérée pour la photographie. Trotsky est au premier plan, Lénine est à gauche.

 

à suivre…

30 juillet 2014

L’autre voie

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( source : Fédération Protestante de France )

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