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9 septembre 2014

L’autre face du “ Miroir “ _ 2 / 3

En Europe cette révolution suscite stupeur et consternation. La France et la Grande-Bretagne supportent mal la défection de l’allié russe.

Pendant ce temps, le congrès des soviets approuve la création d’un nouveau gouvernement de 15 “commissaires du peuple”, tous bolcheviks, dirigé par Lenine.

Rapidement, outre l’abolition de la peine de mort, plusieurs décrets vont jeter les bases de la révolution :

     décret sur la paix avec l’armistice russo-allemand de Brest-Litovsk

     décret sur la terre, la grande propriété foncière est abolie, sans indemnités

     nationalisation des banques

     séparation de l’église orthodoxe et de l’état

     …

 

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document 06

LES DESORGANISATEURS DE L’ARMEE EN RUSSIE

“ L’état-major des maximalistes groupé autour de Trotsky et des commissaires nationaux “

1° Kaméniev, l’un des membres du sinistre trio que completent Lenine et Trotsky ; 2° Lounatcharsky, le ministre de  l’instruction publique, qui se trouvait encore à Paris au moment ou la révolution éclata et qui ne manque jamais cependant d’affirmer sa haine de la France et de l’Angleterre ; 3° l’état-major des maximaliste groupé autour des commissaires nationaux :1, Trotsky ; 2, Piazanof ; 3, Skrypnik ; 4, Derbychef . Achetés par l’Allemagne, ces gens ont employé leurs efforts à désorganiser l’armée Russe.

 

 

 

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document 07

LA SIGNATURE DE L’ACCORD DE BREST-LITOVSK

“ Le prince Leopold de Baviére signe l’armistice au milieu des Russes et des délégués ennemis “

Voici, d’aprés un lllustré allemend, cinq photographies de la conférence de Brest-Litovsk qui aboutit à la signature d’un armistice. On voit, en bas, groupés autour de la table : 1° Kameneff, premier délégué russe ; 2° Joffé, président de la délégation russe ; 3° Mme Biecenko ; 4° Amiral Altvater ; 5° Lipsky ; 6° Karachan ; 7° Fokke, tous Russes ;  8° Zekki-Pacha, Turc ; 9°Von Merey, ambassadeur austro-hongrois ; 10° Prince L.de Baviére, président des délibérations ; 11° Major général Hoffmann ; 12° Colonel Gawtschef, Bulgare.

 

Dans l’attente des élections législatives, Lenine prend une série de mesures :

     il fait interdire la presse “ bourgeoise “,

     crée une police politique “ Tcheka “,

     interdit la grève,

     dissous le parti “ K D “.

Mais, n’ayant pas obtenu la majorité aux élections, Lenine proclame alors que le pouvoir des soviets est supérieur à celui de l’assemblé.

Il en ordonne la dissolution le lendemain de son entrée en fonction.

On est passé d’une révolution à un régime “ totalitaire “ qui par son obsession de la contre-révolution, va appliquer la terreur comme méthode de gouvernement.

Il est vrai que le nouveau pouvoir est assailli de tous les bords.

Les “ armées blanches “, soutenues occasionnellement par des forces de l’extérieur, qui sèment la “ terreur blanche “; des révoltes paysannes et ouvrières et l’insurrection des SR de gauche à Moscou.

La guerre civile opposant les bolcheviks à toutes les autres forces commence.

 

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document 08

INHUMATION D’OFFICIERS MAXIMALISTES A KIEV

“ C’est au cours d’un sanglant combat entre révolutionnaires qu’ils furent tués “

Avant la guerre nous éprouvions déjà quelques difficultés à saisir les nuances qui séparaient les russes adversaires de l’ancien régime. C’est bien pis depuis la révolution qui nous a prodigué toutes les déceptions et toutes les désillusions. Un fait semble certain, c’est que les partis russes qui voulaient la paix à tout prix, installent pour longtemps la Russie dans la guerre civile. Voici, en pleine rue de Kiev, la fosse de plusieurs officiers maximalistes tués au cours d’une collision avec des cosaques.

 

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document 09

LA GARDE ROUGE A SACCAGE MOSCOU A COUPS DE CANON

 

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document 10

A KIEF LES RUSSES SE SONT BATTUS ENTRE EUX

“ L’hôpital Alexandra bombardé._ Soldats de la Rada, prisonniers des gardes rouges “

Tandis que se poursuivaient les pourparlers de Brest-Litvosk, les gardes rouges vinrent mettre le siège devant Kief. La capitale de l’Ukraine était défendue par les régiments de la Rada. Après un court bombardement, trois des régiments firent cause commune avec les assaillants à qui ils livrèrent l’arsenal : le reste de la garnison refusa de se battre contre les soviets. Voici photographiés, l’hôpital Alexandra qui reçu quelques obus et une escorte de prisonniers faits par les gardes rouges.

 

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document 11

LE BOMBARDEMENT DE KIEF PAR LES BOLCHEVIKS

“ Une maison de Kief incendiée par un obus _  La même maison après l’incendie “

Bien que le bombardement de Kief n’ait duré que quelques jours, la ville a pourtant assez souffert. La plupart des monuments publics reçurent des obus, dont quelques-uns étaient des obus incendiaires. Des hôpitaux furent atteints et des malades furent blessée ou tués dans leur lit. Voici un grand hôtel de Kief qui, touché par un obus incendiaire, fut, pendant plusieurs heures, la proie des flammes. Lorsqu’on parvint à maitriser l’incendie, il ne restait que les quatre murs.

 

à suivre …

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