Ni Dieu, ni Maître
Petites réflexions de périodes électorales...
Si vous ne l'avez pas remarqué, l'athéisme est héréditaire chez les animaux.
Les cloches qui sonnent, indifférent tout autant le chat occupé à sa minutieuse toilette, qu'elles n'enrayent les spasmes nerveux des rêves du chien.
D'après St Thomas d'Aquin, les animaux ont une âme sensitive, mais pas spirituelle.
Au regard du nombre de morts passés, présents et à venir (hélas), on peut penser qu'il est dommage que l'homme ait une âme spirituelle...
Seuls, les animaux domestiqués, ou en carence de liberté, développent des comportements déviants.
L'esprit du Mal est donc issu du cerveau humain.
Il ne se conçoit qu'avec l'avènement d'un Dieu sauveur des croyants.
Perversité du Bien dont la prospérité dépend de l'importance du Mal.
Dans la cervelle d'une mésange, il n'y a pas de neurones dégénérés, pour seulement envisager un tel concept.
Voilà pourquoi la gente animale a raison de se méfier de notre espèce comme du Démon (qui n'existe pas, ou seulement dans notre tête).
Vous avez également constaté l'absence de conscience politique chez ces êtres inférieurs.
On trouve bien quelques embryons d'organisation (meute, fourmilière, banc...), mais sans idéologie qui fédère un enthousiasme aveugle.
L'équilibre naturel qui régit l'ensemble de ces espèces n'a généré ni dictateurs, ni génocides. L'ordre des choses n'est perturbé que par l'humain qui oblige tout ce monde à une constante adaptabilité (sans contre-partie).
Nuls drapeaux, nulles armes de destruction massive; pas de slogans, pas d'hymnes revanchards.
Mais des parades colorées, des postures suggestives; des signaux sonores, des chants d'amour.
Liberté-Égalité-Fraternité, notre intelligence n'aura été utile que pour inventer ces mots, qui nous renvoient à notre animalité oubliée.